• Il n’y a pas d’âge idéal pour la rhinoplastie mais il faut opérer après la puberté. 
• La durée de l’intervention est de 1 heure à 3 heures sous anesthésie locale le plus souvent. Dés l’ablation du pansement, quelques jours après l’opération; le nez aura une apparence tout à fait satisfaisante.Un léger œdème persistera quelques jours mais n’empêchera pas de reprendre les activités socioprofessionnelles. 
• Il faudra cependant attendre quelques mois parfois une année pour que le nez trouve son aspect définitif. 
• Aucune cicatrice n’est visible. Les incisions sont réalisées à l’intérieur des narines. 
• Le résultat d’une rhinoplastie apporte un incontestable effet de rajeunissement du visage.

• L’intervention peut être pratiquée à partir de 7 ans. 
• L’anesthésie est le plus souvent locale.
• L’opération dure en moyenne une heure.
• Les suites opératoires sont généralement simples. 
• Une douleur modérée peut-être calmée par des antalgiques.
• Des ecchymoses (bleus) ainsi qu’un œdème (enflement) sont présents et disparaissent après quelques jours.
• La cicatrice réalisée derrière l’oreille est le plus souvent invisible.

• Vulgarisé sous le nom de Botox (une marque du produit), la toxine botulique est désormais incontournable en médecine esthétique.Très à la mode, elle s’est pratiquement substituée au lifting frontal.Il ne faut pas pour autant jeter aux oubliettes ce dernier qui peut être indispensable dans certains. Le produit ne comble pas les rides mais bloque les muscles responsables.
• L’effet du produit est une diminution de la force de contraction du muscle ciblé. La subtilité du chirurgien esthétique réside dans le compromis idéal entre la diminution des rides et la conservation de l’expression du visage.
• Le chirurgien plasticien à l’aide d’une fine aiguille, injecte quelques millilitres de Botox à des points précis après un minutieux repérage.La séance est quasi indolore et ne dure que quelques minutes.
• Ce geste se réalise en médecine ambulatoire, sur simple rendez-vous.
• La reprise des activités du patient est immédiate. Le résultat n’est pas instantané, il apparaît progressivement sur 72 heures.L’effet du Botox dépend de la force initiale du muscle intéressé.
• En général, l’effet dure environ quatre à six mois, il faut alors réinjecter dans ces délais afin de compléter et potentialiser l’effet de la première injection. Le délai entre les injections s’allonge avec le nombre des séances.

• La méthode la plus simple d’augmentation des lèvres consiste à injecter des produits de remplissage.
• La préférence est aux produits biodégradables, car ils peuvent toujours être complétés. 
• Si une réaction se produisait contre le produit, le problème disparaîtrait spontanément petit à petit, par assimilation du    produit en question. Il faut donc des injections successives de produit.
• La façon la plus naturelle et qui peut-être la plus durable d’augmenter le volume des lèvres est le lipofilling. 
• Une petite quantité de graisse est prélevée sur la personne elle-même puis réinjectée dans la lèvre. 
• L’intervention se fait sous anesthésie locale. 
• Le plus souvent, le résultat est permanent, bien qu’au bout d’un certain temps, une partie du volume puisse se    dissoudre

• Les anomalies de position du menton entraînent un problème esthétique souvent associé à des lésions de la gencive des dents inférieures qui risquent de se déchausser.
• De plus, il peut y avoir une gène à la fermeture des lèvres qui sont entrouvertes.
• Dans certains cas, des troubles de développement des mâchoires sont associés et nécessitent un traitement chirurgical combiné (voir ostéotomies du maxillaire supérieur et de la mandibule).
• La mentoplastie permet donc dans certains cas une normalisation des rapports des maxillaires, des tissus mous et du profil du visage.
• L’opération est pratiquée souvent sous anesthésie locale et dure une à deux heures.
• Généralement, le menton est abordé par une incision dans la bouche donc sans cicatrice visible sinon par une incision cutanée sous le menton.
• On observe après l’intervention un œdème plus ou moins marqué qui disparaîtra en quelques jours.

• Si Dieu m’avait fait l’honneur de me consulter, je lui aurais conseillé de placer les rides des femmes sous le talon ». Ninon de Lenclos, une femme de lettres française, écrivait cette jolie phrase au XVIIe siècle. On commençait déjà à s’inquiéter de ces marques du temps qui passe.
• Les rides apparaissent en superficie dans l’épiderme puis se creusent jusque dans le derme. Celui-ci perd son élasticité et les rides profondes s’installent.
• Les rides sont une cassure de la peau qui apparaît sous l’effet de trois facteurs :

L’âge modifie la structure de la peau. En vieillissant, les cellules de la peau se renouvellent moins bien. La peau se dessèche, se strie et les tissus se relâchent.

Pour les femmes, à la ménopause, la production d’hormones s’arrête. Leur absence accélère le vieillissement de la peau.

L’environnement joue également un rôle, en particulier le soleil et le tabac.

• Le tabac rétrécit le diamètre des petits vaisseaux qui nourrissent la peau et alimentent en micronutriments les cellules cutanées. Elles sont alors fragilisées.
• Le soleil, quant à lui, favorise la formation de radicaux libres qui agressent les cellules cutanées et provoquent leur mort prématurée. L’association du tabac et du soleil est donc extrêmement mauvaise pour la peau.

Différents types de rides :

• Il existe plusieurs types de rides qui se différencient soit par leur localisation, soit par leur mode de formation. On les retrouve principalement autour de la bouche, autour des yeux et sur le front.
• Les pattes d’oie (ou rides du « sourire ») : rides d’expression qui se forment au coin des yeux.
• Les rides du front (ou rides du souci) : rides particulièrement marquées chez les personnes expressives et qui donnent un aspect vieillit avant l’âge.
• Les rides entre les deux sourcils (ou rides du lion) : elles ont tendance à donner un air sévère au regard.
• Les rides péri-orales (ou rides du soleil) : rides causées par une hypertonie du muscle entourant les lèvres (fréquentes chez les sujets âgés).
• Les sillons naso-géniens : grandes rides qui se marquent du nez jusqu’au coin des lèvres en raison du relâchement de la peau.
• Les plis d’amertume : au fil du temps, les lèvres s’amincissent, se rident et les plis d’amertume se forment de part et d’autre de la bouche.
  
• Les rides du dégoût, appelées aussi « rides de Bunny » : ces rides apparaissent normalement lorsqu’on fronce le nez, mais peuvent être permanentes chez certaines personnes.
  

Traitements des rides

• La cosmétologie a fait beaucoup de progrès pour venir à bout des rides et les techniques se sont affinées et multipliées. Actuellement Les plus utilisés sont le Botox, le comblement, le lipofilling ou le laser.
• Le Botox agit sur les rides du 1/3 supérieur du visage. Une injection de toxine botulique est à répéter tous les quatre à six mois.
• Le comblement par injection d’acide hyaluronique ou d’autres produits dure entre trois mois et un an ou plus, en fonction de l’agent utilisé.
• La lipofilling, une injection de sa propre graisse qui permet de sculpter le visage et dont l’effet peut durer de quelques mois à plusieurs années en fonction de la qualité de la graisse de chacun.
• Le laser agit surtout sur les rides superficielles.
• Le chirurgien plasticien choisira pour vous la technique la plus adaptée à vos rides.

1- AUGMENTATION MAMMAIRE

• On fait appel aux prothèses mammaires ou au lipofilling. Les autres procédés sont à proscrire.
• LE LIPOFILLING est une injection de graisse prélevée sur la même patiente à distance du point de réinjection pour augmenter le volume des seins.

Les prothèses mammaires :

• Il existe différentes variétés de prothèses mammaires en fonction de leur forme et de leur contenu.
• L’opération dure 1 à 2 heures et se fait le plus souvent sous anesthésie locale, rarement générale. L’hospitalisation est de 12H à 24H.
• Il y a 2 possibilités pour insérer les prothèses mammaires :
  • La position rétro-glandulaire (en arrière de la glande mammaire) .
  • la position rétro-musculaire (en derrière des muscles pectoraux).
• Le chirurgien fait, de chaque côté, une petite incision de 3 à 5 cm. C’est par ces incisions que sont mises en places les deux prothèses mammaires.
• Il y a 3 voies d’abord possibles pour mettre en place les implants :
  • La voie péri aréolaire : sur le pourtour de l’aréole qui entoure le mamelon
  • La voie sous mammaire : dans le sillon sous le sein
  • La voie axillaire : dans le creux de l’aisselle

Les suites postopératoires :

• Un soutien-gorge de maintien est à porter jour et nuit pendant quelques jours. Une fois les points de suture retirés, il est recommandé de masser doucement la cicatrice et la poitrine avec une crème. Pendant la première semaine il ne faut pas porter de lourdes charges ni pratiquer d’activités sportives.
• Une visite de contrôle est prévue avec le chirurgien quelques jours après l’intervention, au cours de laquelle il vérifie l’état de la cicatrisation. Les seins peuvent être un peu gonflés et douloureux au toucher, avec des bleus. Il est également possible de ressentir une impression de tension, car la peau doit s’adapter à la nouvelle taille du sein. Ces problèmes peuvent durer pendant 1 mois.

-> Les résultats :

• Le résultat est immédiat, dès le premier mois, mais il est définitif au bout de 6 à 8 mois lorsque le tissu glandulaire et le muscle pectoral (en cas d’implantation rétro-musculaire) se sont adaptés à leur nouvelle forme.
• La contracture capsulaire (coque):
• La complication la plus courante suite à une augmentation mammaire est la formation éventuelle d’une contracture capsulaire (dans 1 à 5 pour cent des cas). Comme autour de tout corps étranger, la réaction de l’organisme est de former progressivement une capsule fibreuse de protection. C’est ce qui se passe autour des implants mammaires de façon tout à fait normale. Mais, parfois, cette capsule s’épaissit, se raffermit, formant une coque fibreuse plus ou moins gênante. Cette coque peut apparaître dans un délai de quelques semaines ou de plusieurs années après l’intervention chirurgicale. Dans ce cas, il faut parfois faire une nouvelle intervention.

La durée des prothèses:

• Les implants mammaires ont une durée de vie limitée (une dizaine d’années). Ils vieilliront et peuvent s’user ou se rompre suite à un incident (chute, choc). Il est impossible de prédire avec précision la durée de vie de chaque implant. Le risque de rupture augmente avec l’ancienneté. Un implant rompu doit être extrait et remplacé chirurgicalement.

2-RÉDUCTION MAMMAIRE

• La réduction mammaire corrige l’hypertrophie des seins. Cette hypertrophie se définit comme un volume des seins trop important par rapport à la morphologie de la patiente. Cet excès de volume, et donc de poids, altère l’élasticité des tissus et finit par entraîner une ptose (chute) des seins.
• L’hypertrophie mammaire retentit sur la statique vertébrale, entraînant des douleurs de la musculature dorsale.
• La réduction mammaire traite l’hypertrophie, diminue les douleurs (au dos, aux épaules, au cou) et soulage les problèmes d’irritation sous le sein.
• Cette intervention peut être effectuée dès la fin de la puberté.
• Les cicatrices dépendent de la technique utilisée ainsi que du degré d’hypertrophie et du degré de ptose existant.
• Ainsi nous pourrons avoir soit une cicatrice en « T » inversé en cas de grande hypertrophie et de ptose importante du sein.
• Soit une cicatrice péri aréolaire (autour de l’aréole) en cas d’hypertrophie simple sans ptose importante soit une cicatrice autour de l’aréole et une verticale.
• L’intervention est réalisée le plus souvent sous anesthésie locale ave et dure entre deux à trois heures.
• La patiente quitte la clinique le jour même donc pas d’hospitalisation.
• Cette intervention est habituellement peu douloureuse. Le port d’un soutien-gorge est alors conseillé nuit et jour pendant un mois puis seulement le jour les mois suivants. Les fils sont retirés à partir du 10éme jour.
• Dans certains cas, une liposuccion est réalisée pour réduire le volume des seins.

3- LE LIFTING DES SEINS

• Cette intervention est indiquée pour corriger la ptose mammaire sans hypertrophie.
• C’est une opération simple, réalisée sous anesthésie locale. Elle peut-être associée à la mise en place de prothèses mammaires.

• Le lipofilling ou lipostructure est une injection de graisse prélevée sur le sujet à distance du point de réinjection pour combler les zones hypotrophiques ou creuses essentiellement au niveau du visage (pommettes joues, lèvres …etc.).mais aussi au niveau de la verge chez l’homme et du clitoris chez la femme.
• Le vieillissement peut entraîner une fonte des tissus cellulo-graisseux (d’où par exemple les joues creuses) ou une fonte musculaire (par exemple des lèvres moins pulpeuses) au niveau du visage ou du corps.
• Au vieillissement physiologique peuvent s’ajouter les conséquences d’un amaigrissement mal conçu.
• Le lipofilling s’effectue également pour corriger les résultats imparfaits d’une liposuccion au niveau des cuisses, des fesses, de la culotte de cheval.
• Le lipofilling peut se faire en complément d’un lifting pour raffermissement du visage ou pour niveler des rides ou des cicatrices dénivelées (en creux).
• L’intervention est souvent pratiquée sous anesthésie locale, sa durée est fonction de chaque cas.
• Le résultat peut-être définitif.

• La plastie abdominale consiste à retirer l’excès de peau. Elle est généralement associée à une liposculpture et parfois à un renforcement de la musculature abdominale.
• L’intervention se pratique sous péridurale ou anesthésie locale et dure environ deux à quatre heures selon les cas.
• La cicatrice est placée au-dessus du pubis. Elle est assez courte pour rester invisible dans le maillot sauf en cas d’excès de peau et de graisse considérable.
• L’hospitalisation est de 24 à 48 heures.
• Les œdèmes et les ecchymoses disparaissent au bout d’une à deux semaines. Il peut y avoir des douleurs dans les suites opératoires avec une sensation de ventre tendu calmé par des antalgiques simples. Le port d’une gaine élastique est de 2 à 3 mois environ.
• Le résultat est définitif à condition de faire attention au poids

• La liposuccion consiste à éliminer par aspiration les excès de graisse localisés à des endroits bien précis du corps et   qui ne répondent ni au régime ni au sport.
• L’opération est réalisée sous anesthésie locale, parfois sous péridurale, dure une à trois heures et ne nécessite pas d’hospitalisation. 
• Une gaine sera portée à la fin de l’intervention, et tiendra le rôle de pansement compressif, diminuant ainsi l’œdème postopératoire.
• Les ecchymoses (bleus) disparaîtront en une à deux semaines et l’œdème (enflement) en deux à trois mois, date à laquelle on apprécie le résultat.

• Une micro-greffe de cheveux comporte 1 à 3 cheveux maximum.
• Le but des micro-greffes est de combler les zones alopéciques et aussi d’améliorer la densité des cheveux aussi bien chez l’homme que chez la femme.
• Il n’existe pas de cas de rejet car aucun corps étranger n’est utilisé mais seulement les cheveux de la personne elle-même.Le système immunitaire les reconnaît.
• L’intervention est pratiquée sous anesthésie locale. La personne quitte la clinique le jour même.
• La repousse débute quelques semaines après la greffe de cheveux et se fait de façon normale et définitive.
• Le cheveu gagne environ un centimètre par mois avant d’obtenir un résultat définitif au bout d’un an.

LA CHIRURGIE DES ORGANES GENITAUX (toute la chirurgie réparatrice et esthétique vulvo-vaginale et pénienne)

• l’hyménoplastie définitive
• la nymphoplastie
• le rétrécissement vaginal
• la pénoplastie

La pénoplastie ou chirurgie d’allongement et d’agrandissement du sexe masculin :

• C’est une intervention d’augmentation du volume des sexes masculins de petite taille.

Il existe deux types d’opération d’agrandissement du sexe masculin, pouvant être réalisées simultanément ou séparément :

• L’épaississement pénien, pour augmenter le volume du pénis. Il s’agit d’un lipofilling de la verge.
• L’allongement pénien pour augmenter la longueur du pénis.
• Cela implique une plastie de la peau pubienne sur la verge et la section du ligament suspenseur de la verge.
• Cependant, les demandes visant à obtenir un résultat non objectif doivent être catégoriquement refusées par le chirurgien plasticien.

L’hyménoplastie au secours des filles violées

L’hymen est une preuve de la virginité féminine. Certaines filles naissent sans hymen, d’autres le perdent en faisant de l’équitation, de la gymnastique, ou même en mettant un tampon. Sans oublier celles qui perdent leur virginité suite au viol. Ceci a de profondes répercussions socio culturelles et sur la santé physique et mentale de la victime et qui peuvent durer toutes la vie. En réparant l’hymen de ces filles nous les aidons à surmonter ces traumatismes.
Les cas de viol montent en flèche ces derniers temps partout dans le monde. Parfois, ce sont des fillettes de moins de quatre ans qui en ont été victimes.
Un viol, c’est un meurtre. C’est une violence monstrueuse, préméditée, qui utilise la sexualité comme arme. Il ne s’agit ni de désir, ni de “pulsion”: le viol n’a rien à voir avec la sexualité. La féminité et le sexe de la victime sont instrumentalisés; son intimité et son identité sont niées : elles volent en éclats. Ce que le violeur tue, c’est ce qui fait d’elle un être désirant, aimant, confiant, vivant. Donc, les principaux moteurs sont brutalement stoppés. Les ailes brisées. Insomnies, dépression, douleurs chroniques, troubles alimentaires, problèmes gynécologiques à répétition, tentatives de suicide… La liste des séquelles post traumatiques liée au viol est longue. L’inconscient se rappelle et le corps témoigne.
En général, la restauration de l’hymen permet de surpasser les blessures. La plupart du temps, les jeunes filles qui viennent pour une hyménoplastie sont dans une situation bloquée, elles sont victimes d’un viol, d’un mensonge ou d’une fausse promesse au mariage. Parfois ces filles n’ont pas de métier, dépendent de leur futur mari, et il s’agit de les aider, de les faire revivre, retomber amoureuse, renouer avec la sexualité… Ces femmes ont été si maltraitées, cassées, notre devoir est de soigner leur blessure.
Malheureusement, certaines personnes disent que ces filles sont bonnes pour la casse ? Ces personnes oublient que ces filles peuvent être leurs filles, leurs sœurs, leurs petites filles…
Pour nous, il s’agit de rendre service à ces filles. Il ne faut pas les juger mais les comprendre. Il arrive que ces filles soient en danger. Elles voulaient saigner pour leur propre sécurité. Sinon elles sont confrontées à la violence de la famille et de la société qui ne veulent rien comprendre et généralement ne pardonnent jamais.
Pendant des siècles les hommes pensent que le corps des femmes est à leur disposition. Aujourd’hui, les choses n’ont pas changées. L’homme peut se permettre ce qu’il veut mais pas la femme.
Derrière chaque viol de femme il y a un violeur, un coupable, un agresseur qui est homme. L’homme oublie que le viol est un crime. La société considère toujours ces femmes comme suspectes. C’est le fameux “Elle l’a bien cherché”. Du coup, elles aussi ont du mal à se penser victimes, et dépensent souvent beaucoup d’énergie à faire comme si de rien n’était. D’ailleurs, la plupart se taisent, seules 10 % portent plainte. Elles veulent oublier. Tentent de nier. La réalité du viol, ou son impact.
Le viol est le seul crime dont la victime soit aussi suspecte: pour l’immense jury populaire que nous sommes, elle devrait payer à perpétuité…
Les hommes ont un rôle clé à jouer dans la reconstruction de toutes ces femmes. Si elles sont crues, écoutées, entendues, par leur compagnon, et au-delà, par leur entourage, ça peut faire toute la différence pour la suite. Malheureusement, c’est encore bien trop rare. Le viol est un tabou encore vivace.
La seule solution qui reste pour ces femmes violées, blessées dans leur corps et leur âme c’est de réparer leur hymen, recourir à l’hyménoplastie. Mais la blessure ne sera jamais totalement refermée. Généralement les filles ont recours à l’hyménoplastie accompagnées des deux ou d’un des parents ou d’un autre membre de leur famille.
Après une hyménoplastie réussie, le regard sur soi devient plus doux. La confiance en l’autre revient. Alors on peut lâcher prise, et retrouver le plaisir. Et, oui, on peut s’en sortir. Ces femmes ne sont plus victimes à vie… Le combat sera long mais on peut le gagner.
Si le monde permet que le viol existe, c’est que les sociétés sont complices. Des sociétés sexistes où dominent toujours les hommes.

le gouvernement marocain vient d’adopter une loi pour réprimer le harcèlement sexuel et la violence à l’égard des femmes de nature verbale ou physique (Loi 103.13) entrée en vigueur le mercredi 12 septembre 2018. La loi impose des sanctions sévères aux harceleurs, notamment un à six mois d’emprisonnement et une amende de 2.000 à 10.000 dirhams. La loi s’applique non seulement au harcèlement de rue mais aussi aux propos à caractère sexuel tenus ou envoyés par SMS, messages vocaux, ou encore à travers des photos.

Pour le Mufti de la république égyptienne, toute femme vierge qui a été victime d’un viol est autorisée à avorter avant le quatrième mois de la grossesse éventuellement consécutive à ce viol. De plus, elle se voit accorder le droit de demander à un médecin de restaurer sa virginité. Enfin, le Mufti lui reconnaît également le droit de dissimuler ce dont elle a été la victime à son futur mari.
Le Mufti : « La fille qui a perdu sa virginité suite à son viol a été victime d’un préjudice psychologique et moral important. Elle a été atteinte psychologiquement, ce qui constitue une forme de maladie. Si cela peut la guérir, on doit lui rendre sa vertu et son honneur. Cette obligation repose lourdement sur la société, qui a négligé ses droits, ne lui a pas fait confiance et l’a empêchée de recouvrer ce qu’elle a perdu de par la faute de cette même société. Celui qui a endommagé quelque chose doit le réparer. Cette réparation est acquise par la chirurgie et la restauration de la virginité. Il n’y a pas de tromperie dans le fait de lui rendre sa virginité et dans cette opération chirurgicale. Quant à la personne qui a enlevé la fille et l’a violée, il s’est livré à une voie de fait dont la punition est la mort, conformément à l’article 290 du Code de procédure pénale. Il ne peut être pardonné.